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mardi 11 janvier 2011

Prospection au dindon sauvage 2010

Samedi le 1er mai 2010, mon père et moi allâmes faire une prospection dans la région de l’Estrie, tout près de W[...]; le cousin de mon père, Jean-Pierre L[…] y possède sur une terre agricole, mais surtout forestière.

Le réveil se fit à 2 h 30 et nous partîmes à 3 h dans la nuit. 200 kilomètres plus loin, nous arrivâmes à la maison où Jean-Pierre nous attendait avec un café. Il était 5 h 10 et notre hôte était un peu fripé! Il nous montra tout de même les photos aériennes de sa terre en nous indiquant où passer et surtout où il avait lui-même observé des dindons sauvages, c’est-à-dire à l’autre bout du lot. Après un boisé de 1 km, il y avait une ligne électrique et c'était là. Il nous suggéra de nous y rendre en marchant par la terre agricole du voisin puisque son chemin était trop mouilleux pour s’y aventurer en voiture.

À 5 h 45, nous partîmes en marchant. Il y avait du gel au sol, mais le ciel était dégagé et il n'y avait pas de vent. Par contraste avec la chasse d'automne, nous entendions une myriade d'oiseaux chanter, mais pas d'appel de dindon... (C'était impressionnant de voir combien il y avait de caches pour la chasse du chevreuil dans ce coin-là!) Tout au long du chemin, nous lancions quelques appels de dindes et quelques cris de canard huppé afin de localiser d'éventuels dindons mâles. Pas de réponse et je commençai à douter d'autant plus que je n'avais jamais vu un seul dindon sauvage de toute ma vie. Mon père trouva une vieille piste, ce qui prouvait tout de même qu'il y avait des dindons dans le secteur. Ça nous redonna espoir.

Notre espoir fut fortement ravivé une fois rendus dans la ligne électrique : glouglouglouglouglou! Nous l'entendions clairement, mais le son était faible et le mâle qui avait lancé ce cri nous semblait fort loin. J'appelai avec le call à canard huppé et ça fonctionna; le mâle répliquait aussitôt. Nous marchâmes sous la ligne électrique vers la source du cri et nous le repérâmes finalement à environs 400 mètres. Il se pavanait en faisant des ronds dans une aire dégagée. Nous entrâmes dans le bois pour nous cacher et lançâmes quelques cris de dinde. Il les entendit et se dirigea vers nous plutôt rapidement tout en se gonflant les plumes! Nous n’étions pas camouflés, mais aucun de nous ne bougea. En peu de temps et avec quelques petits cris pour le motiver, le dindon paradait maintenant à une dizaine de mètres seulement de notre cachette. Le spectacle était impressionnant avec le soleil levant qui éclairait son superbe plumage. Et quel coup de fusil ça aurait été!

Pendant le spectacle, mon père a lentement bougé pour saisir son appareil et prendre plusieurs photos, ce qui n’eut pas l’air d’effrayer le dindon. Après quelques instants, il s’éloigna en poursuivant son chemin. Une fois le dindon éloigné, nous avons entendu plusieurs cris de mâles dans différentes directions. Comme il n'était que 6 h 30, nous continuâmes la marche sous la ligne électrique pour localiser l’endroit où nous croyions trouver son perchoir pour la nuit; une touffe de grands peupliers nous semblait être plus que probable. Puis nous repérâmes un second mâle beaucoup plus loin, à au moins 2 km de là.

Sur le chemin du retour, la bonne humeur et la confiance régnaient. L’étape de la prospection était primordiale pour espérer un quelconque succès lors de la chasse qui se déroulerait une semaine plus tard. La chance est trop incertaine, alors vaut mieux ne pas s’y fier!

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