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mardi 11 janvier 2011

Compte-rendu chasse du 30 octobre 2010


Ça peut pas toujours être des bonnes!

Ce jour-là, j’ai fait une chasse en solo avec un but bien particulier, celui de composer un tableau de chasse avec beaucoup de variété. Le concours de photo de l’Association des Sauvaginiers s’en venait et je voulais en mettre plein la vue!

De nuit, je m’en allai en canot aborder mes îles autours desquelles se trouvaient quelque dix milles oies blanches. Au passage, j’installai mes appelants de canard et poursuivi mon chemin vers la petite île pour aller voir les oies de près. À la faveur de la noirceur, je m’en approchai à quelques mètres à peine puis m’assis confortablement pour attendre la levée du jour tout en contemplant le spectacle. C'est ce qu'on appelle «ramper les oies», une pratique contestée à juste titre pour diverses raison, dont celle qu'elle blesse à mort une grande quantité d'oiseaux. Rassurez-vous, mon intention n'était pas de tirer dans l'tas!


Quelques minutes suivant l’heure légale, je me levai en gesticulant pour faire fuir les oies. Lorsque les toutes dernières passèrent au-dessus de moi, je me permis de faire feu; ainsi, les oies entendraient à peine et reviendraient sans crainte au dortoir. (Dans les faits, elles se reposèrent quelques centaines de mètres plus loin comme si de rien n’était). Je fis donc feu une première fois. Hélas, mon fusil s’enraya et ne put tirer le deuxième coup. Mais bon, j’avais une oie, mon objectif était atteint, je pouvais m’installer pour le canard.

Je revins sur la grosse île et quelques instant plus tard, une cane malard solitaire vint tourner autour de ma position et sans trop attendre, je fis feu malgré sa hauteur. Un seul coup suffit pour le décrocher. C’était un beau tir; des fois, il n’y a rien à notre épreuve et la confiance amenant la confiance, j’avais le sentiment que rien ne m’échapperait ce matin là! C’était réglé pour le malard, mais je disais qu’un mâle à tête verte ferait une bien meilleure photo cependant. Sitôt dit, un groupe de cinq vint se poser plus haut et s’approcha de ma position à la nage. De beaux malards accompagnés d’un canard siffleur mâle. C’était ma chance puisque cette espèce est extrêmement rare dans le secteur. Avec l’intention de tirer le siffleur puis un mâle malard, je me levai pour faire feu et… rien. Mon fusil était à nouveau enrayé. Depuis trois ans que je possède mon Baïkal, il a toujours été d’une fiabilité hors paire, mais là, il y avait un trouble. Je rageais intérieurement d’avoir manqué une telle chance.

Quelques minutes plus tard, c’est un canard noir gigantesque aux pattes oranges qui vint se poser. Cette fois, le fusil fonctionna, mais s’enraya aussitôt pour faire feu sur une troupe de sarcelles que la détonation avait effrayée.

Un succès moyen pour une chasse qui aurait pu être mémorable. Inutile de dire que mon fusil est allé chez l’armurier pour un entretien en profondeur! Le trouble, l'encrassement du bloc culasse.

Tant pis pour la photo!


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