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mercredi 16 janvier 2013

Compte-rendu chasse du 16 janvier 2013 – le jour de la marmotte!



Certaines journées, le facteur chance joue un rôle plus important que d’autres. Fort de mon succès de la veille, j’avais décidé de retourner chasser le coyote. Les conditions de vents, de neige et de température étaient parfaites et je ne pouvais pas ne pas y aller!

J’eus beaucoup de difficulté à choisir l’emplacement. Je ne pouvais tout de même pas retourner au même endroit que la veille, je choisis donc d’aller à l’endroit même où j’avais récolté un coyote lors de la dernière saison; les conditions me semblaient les mêmes que ce jour-là...

J’arrivai à la ferme vers 6 h 15. Je disposais ainsi de quarante minutes pour me rendre au bout de la terre. Au début, la noirceur était totale, mais au fur et à mesure que j’approchais, la clarté s’installait petit à petit.

Chemin faisant, je laissai mon call et mon appelant à une centaine de mètres de l’endroit où je comptais me cacher. J’avais l’intention de m’installer dans une haie de broussailles qui séparait deux champs. Une fois arrivé sur place, je cherchai discrètement un endroit où m’asseoir pour avoir une bonne visibilité des alentours.

J’étais debout parmi les branches quand je fus surpris en apercevant un renard qui longeait la haie. Il venait vers moi et ne devait pas être à plus de 20 mètres. Peut-être entendit-il quelque chose, il coupa à travers champ. J’enlevai le cran de sûreté et épaulai. J’eus du mal à le repérer à travers le télescope de mon arme en raison de la noirceur qui subsistait.

Le renard était maintenant à une soixantaine de mètres que je criai pour l’arrêter, ce qu’il fit aussitôt. Debout, sans appui, je laissai partir le coup et le renard s’effondra mortellement. Il était 6 h 55, l’heure exacte à laquelle je pouvais légalement chasser.

Deux renards en deux jours! Cette fois, j’admets que j’ai été chanceux, je suis tombé nez à nez avec lui, sans même mettre le call en marche. À ma deuxième saison à la chasse aux prédateurs, j’ai doublé mon nombre de prises… pour l’instant! Ce n’est pas encore fini…

mardi 15 janvier 2013

Compte-rendu chasse du 15 janvier 2013 - une chasse aux renards



Enfin une récolte! Depuis le début de la saison de chasse aux prédateurs, le 25 octobre dernier, j’en suis à 13 tentatives. Selon moi, il n’y a pas de chasse plus difficile que celle-là; la proie est un prédateur… J’en suis à ma deuxième saison et j’ai l’impression que je n’avance plus sur la courbe d’apprentissage. J’ai eu beau lire sur internet, visionner des films de chasse, échanger sur les forums, rien n’y fait. Comment certains chasseurs arrivent-ils à faire plusieurs récoltes par saison?

Le 11 janvier dernier, j’ai assisté à une soirée-conférence qui portait justement sur la chasse au coyote. Le conférencier, Sylvain Breton alias 4bras, est un chasseur chevronné connu sur les forums de chasse. C’était pour moi l’occasion de discuter avec d’autres chasseurs plus expérimentés et de comprendre ce qui clochait dans mon approche. J’ai été servi à souhait! Je commettais des fautes graves sans le savoir. Voici donc le récit de ma 14e sortie avec une approche… disons améliorée :

Au cours de la nuit, je me réveillai un peu angoissé. J’étais angoissé par l’idée de ne pas savoir lequel de mes sites choisir. Sous la couverture avec le iPad, je repassais mes sites en revue sans arriver à faire mon choix. Je me levai donc très tôt et descendis dans ma « pièce de chasse ». Là, je relus les notes prises lors de la conférence. Sylvain Breton parlait de rechercher les zones de transition. Ce fut cet élément qui me décida finalement à choisir un site où j’avais la permission, mais où je n’avais encore jamais chassé.

À 6h05, j’arrivai à la porcherie. Le temps était doux, -6°C avec un vent d’ouest très léger. Suite à quelques jours de redoux, je testai la neige à côté de la voiture; elle portait, je pouvais donc laisser mes raquettes dans mon véhicule. Quel contraste avec mes dernières sorties!

Je marchai donc sur la croûte très tranquillement. TRÈS tranquillement, je mis 30 minutes pour parcourir environ 900 mètres. Sylvain Breton avait mentionné de ne jamais marcher à découvert dans le champ. Je longeai donc une ligne de branches pour être le plus furtif possible.

Pour décrire un peu les lieux, un boisé bordait sur toute sa longueur le champ à ma gauche. À ma droite, c’était ouvert, il y avait des porcheries au loin et pas vraiment de couvert pour abriter d’éventuels coyotes. Et au fond du champ, se trouvait une zone de transition, une jonction entre deux massifs boisés. Le vent d’ouest soufflait de gauche à droite.
Me voyez-vous ?!
Je me positionnai à gauche de la ligne de branches tandis que l’appeau et l’appelant se trouvaient à 100 mètres du côté droit (45° vers l’avant-droite). Je m’étais positionné de façon contraire à ce qu’avait dit Sylvain Breton (45° upwind), mais c’était ce qu’il fallait faire à cet endroit me semblait-il.

Je patientai 15 minutes avant de commencer ma séance d’appel afin de me faire oublier et de permettre au jour de s’installer. Au moment où je m’apprêtais à commencer, je vis quelque chose qui venait sur la neige durcit à 300 mètres dans le champ. Je collai l’œil à mon télescope, mais je fus incapable de dire s’il s’agissait d’un renard ou d’un coyote. Je saisis ma télécommande Foxpro qui était réglée sur le son «Angry jack», puis envoyai la musique.

Le renard stoppa net (c’était finalement un renard). Il aperçut la moumoute et se mit à courir directement sur l’installation. « Merde! » me dis-je. Il avait changé de champ et j’étais mal installé pour effectuer un tir vers ma droite. En me déplaçant, j’échappai la télécommande et le (maudit) « foxbang » envoya automatiquement le son du coyote en détresse. En entendant ce cri, le renard stoppa. « Merde! » me dis-je à nouveau. Je refis jouer «Angry Jack» et le renard reprit sa course. Là, j’étais un peu nerveux. Lorsque je jugeai la distance raisonnable (120 mètres), je fis taire l’appeau et le renard s’arrêta.

Je visai; une seule des pattes de mon bipode touchait le sol et mon cœur cognait trop fort, je n’arrivai pas à stabiliser mon arme. Je dû m’installer mieux. La seconde fois, je laissai partir le coup et le renard « spina ». Un second coup l’acheva net.

Je suis content parce que j'ai mis en application plein de nouveaux trucs acquis lors de la soirée du 11 janvier dernier. Ma confiance est revenue à un très bon niveau et me voilà relancé sur la courbe d'apprentissage!