Le 7 mai, c’était déjà le dernier jour de chasse pour nous. À 3 h, je fis sonner le réveil. En moins de trente minutes, le campement était ramassé et nous nous élancions en voiture en direction de notre nouveau site de chasse. L’espoir était grand d’autant plus que le ciel étoilé laissait présager une journée parfaite côté météo.
Vers 4 h 10, nous nous trouvions pile à l’endroit où nous avions aperçu le dindon la veille. En pleine noirceur, je fis quelques cris de chouette rayée, mais n’obtins aucune réponse. Ce n’est que bonne demi-heure plus tard et sans qu’il ne me soit nécessaire de les provoquer que les dindons se mirent à glouglouter. Et quel concert! Malheureusement pour nous, tous les cris provenaient d’un autre îlot boisé situé à quelque 1 500 mètres de notre emplacement.