Nombre total de pages vues

Bienvenue!

Bonne lecture! N'hésitez pas à consulter les messages plus anciens.

lundi 16 mai 2011

Compte-rendu chasse aux dindons sauvages 2011 (1ère partie)

Voici le compte-rendu de mon expédition de chasse aux dindons sauvages édition 2011. Quelle chasse incroyable! Voici deux saisons que je la pratique et je n'ai qu'un seul commentaire : WOW! Sans plus tarder, voici mon récit.

La veille de l’ouverture, soit jeudi le 5 mai, le temps était pluvieux, frais et venteux, rien de bon pour la chasse du lendemain. En après-midi, mon père et moi prîmes la route afin d’arriver dans la région de l’Estrie en début de soirée. Notre objectif était d’arriver tôt pour monter notre campement et pour aller prospecter le territoire où nous avions prévu chasser. En arrivant sur place, Jean-Pierre L[…], le cousin de mon père et propriétaire de la terre, nous informe qu’il n’a pas vu de dindon depuis longtemps et doute que nous en voyions nous-mêmes. Il en fallait plus pour ébranler mon optimisme, mais quand même…

Vers les 17 h, sous la pluie, nous allâmes sur place en marchant, histoire de localiser d’éventuels dindons dans le secteur. Une petite parenthèse au bénéfice du lecteur, c’était à cet endroit même où nous avions chassé en 2010 et où nous avions aperçu plusieurs oiseaux. En résumé, Jean-Pierre L[…] avait raison, car nous ne décelâmes aucun signe de la présence de dindon dans les environs. Une curiosité cependant, nous sommes tombés sur un énorme sanglier sauvage et farouche; probablement un échappé d’élevage. Je crois pouvoir dire que nous avons été tous les deux fort surpris! Et par chance, j'avais mon appareil photo en main.

Sans grande conviction, nous sommes revenus monter le campement sous la pluie qui tombait sans relâche. Le 6 mai, après une courte, mais bonne nuit sous la tente, nous retournâmes sur place pour la chasse. La pluie n’avait toujours pas cessé et le vent soufflait toujours. Je pratiquai quelques appels de localisation, mais sans aucune réponse; le boisé alentour était totalement silencieux. À ce moment, il fallait bien se rendre à l’évidence que nos chances d’apercevoir ou d’entendre un dindon étaient plutôt minces. Nous nous sommes néanmoins installés à un endroit à proximité duquel les dindons avaient l’habitude de passer… l’année dernière. Rien vu ni rien entendu de l’avant-midi.

De retour au campement, j’ai dit à mon père que si nous espérions récolter un dindon cette année, ce ne serait pas là qu’on ferait ça. Il nous fallait aller prospecter en voiture. Mon père ne dit jamais non devant mes élans d’enthousiasme à la chasse et se laisse entraîner! J’en ai conscience et crois même qu’il attend ça de moi, alors je ne le ménage pas!

Ni l’un ni l’autre n’avions déjà fait de prospection pour ce type de gibier. J’ai moi-même quelques habiletés pour la prospection des oiseaux migrateurs en terres agricoles. Nous avons donc arpenté les chemins de campagne à une vingtaine de kilomètres de notre campement à la recherche de l’oiseau convoité. À chaque champ qui nous apparaissait propice, nous arrêtions sur le bord pour le scruter aux jumelles. Vers 12 h 30, je repérai finalement un dindon mâle en bordure d’un boisé. Cela nous redonna espoir.

Nous fîmes le nécessaire pour obtenir l’autorisation du propriétaire pour y chasser le lendemain, puis nous retournâmes au campement pour siester le reste de l’après-midi sous la tente.

À suivre…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont appréciés et motivants. Merci