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mercredi 27 avril 2011

Je suis fébrile

Cette année, la saison de chasse au dindon sauvage débutera le 6 mai, soit dans exactement neuf jours au moment où j’écris ces lignes. Tout comme l’an passé, je chasserai avec mon père en Estrie chez le cousin Jean-Pierre L[…]. Nous partirons le 5 mai sur le coup de midi afin d’arriver en Estrie au milieu de l’après-midi. Ainsi, il nous sera possible d’aller observer notre site de chasse en soirée et, avec un peu de chance, nous repèrerons les sites où les dindons iront se percher pour la nuit. Ça, ce sera nouveau dans notre stratégie par rapport à l’an passé où nous en étions à nos premières armes.

L’objectif est de ne pas commettre les mêmes erreurs qu’en 2010; nous avions localisé le dindon en pleine nuit à l’aide d’un appeau de canard huppé. Ça, ça avait fonctionné. Mais ensuite, avec nos lampes frontales allumées, nous nous étions bruyamment installés à proximité. Vous devinez bien que le dindon ne soit pas venu vers nous quand il est descendu de son perchoir! Cette année, pas de lumière et discrétion maximale sont les mots d’ordre.

Un autre avantage d’arriver la veille est de pouvoir dormir sur place. En effet, j’apporterai ma tente et mon stock de camping. J’ai toujours aimé dormir sous la tente; ça revêt pour moi un aspect particulier – celui de l’aventure. L’an passé, nous nous levions à 1 h 30 dans la nuit pour parcourir en auto les 200 km qui nous séparent de notre site de chasse. C’était fatigant et stressant. Cette fois, le stress sera diminué de cent fois et nous serons bien disposés pour entamer la chasse!

Bien que nous fûmes bredouilles en 2010, nous avons beaucoup appris. Une de nos pires erreurs fut le manque de patience. En fait, il s’agit d’une déformation professionnelle du sauvaginier que je suis : à la chasse aux canards, la première heure du jour est très souvent la meilleure. Pour revenir aux dindons, nous quittions le terrain vers 8 h 30 en croyant que, s’il ne s’était rien passé, il ne s’y passerait plus rien. C’était une faute puisque, selon certaines lectures que j’ai pu faire sur des cyberforums américains, beaucoup d’abattage se passe en fin d’avant-midi. Vers les 9-10 h, les dindes retournent à leur site de nidification et les mâles se mettent alors à quête de nouvelles femelles à courtiser. Ça a du sens quand on y pense.

Et rien de mieux que d’être confortable si l'on souhaite être patient! Comme il est convenu que nous soyons extrêmement patients le 6 mai prochain, je nous ai procuré deux « Cabela's Seclusion 3D® Gobbler Lounger ». Avec ces chaises, il y a un réel danger que nous nous endormions!

Parmi les autres points que nous améliorerons cette saison, nous localiserons le moins possible les dindons au cours de la nuit. Et si nous le faisons, ce sera avec un appeau de chouette rayée à bas volume et non plus avec le cri strident du canard huppé. Pour les appelants, nous emploierons un « jake » en parade; il aura pour avantage d’être visible de loin contrairement à l’an passé où nos appelants de femelle sont passés inaperçus. Pour l’appel, je maîtrise désormais le diaphragme suffisamment pour l’utiliser sans crainte à la chasse; c’est une corde de plus à mon arc. Et pour conclure, mon père et moi chasserons côte à côte plutôt que séparés; ce sera plus agréable ainsi!

En conclusion, je suis fébrile.

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