Nombre total de pages vues

Bienvenue!

Bonne lecture! N'hésitez pas à consulter les messages plus anciens.

mardi 26 avril 2011

Ma première chasse au canard

Voici un texte amusant de mon frère Louis-Vincent L[...]. C'était une chasse que nous avions partagée le 30 novembre 2005. Il avait emmené Gabin, le vieux labrador de sa belle-mère, un chien de ville de près de 10 ans qui n’avait jamais connu le feu! Étonnant comment l'instinct peu se réveillé; un premier rapport à l'eau et hop! il avait compris de quoi il était question... Un an plus tard, il n'était plus de ce monde, mais au moins avait-il connu une fois l'extase de la chasse!

Aujourd’hui, je suis allé pour la première fois de ma vie à la chasse au canard. Comme tous les chiens de ma race, les Labrador, je suis fait pour ça. Ma grande gueule me permet de saisir aisément le gibier, mes larges pattes me propulsent rapidement dans l’eau et mon épaisse fourrure me tient au chaud, même lorsqu’il fait froid et que je dois nager dans l’eau glacée. Ce que j’ai accompli aujourd’hui m’a complètement passionné; j’ai pu enfin réaliser un travail de chien rapporteur. 

Tout a commencé très tôt, par un doux matin de novembre. Un épais brouillard couvrait la rivière et la bruine tombait toujours comme la nuit dernière. Nous devions traverser la rivière en canot pour nous rendre sur l’île où nous comptions nous installer pour attendre le canard. Malgré le calme de la surface, l’eau gonflait la rivière et le courant était plutôt fort. Il nous a fallu pagayer rapidement pour traverser le chenal sans trop dévier de notre objectif.
J’attendais patiemment à notre cachette le passage des canards.

Une fois débarqués sur l’île, nous avons rapidement installé les appelants, à proximité du bord et de l’endroit que nous avions choisi pour nous cacher pour attendre le passage des oiseaux. Au début, je trouvais ça curieux ces canards en plastique et, comme je croyais que c’était ça le jeu, j’essayais de les croquer! Après m’être fait avertir par mes collègues à deux pattes, je me suis tranquillisé et nous nous sommes tous installés dans les broussailles pour attendre le canard.
C’était tout près de l’eau, derrière un petit talus broussailleux.
Après quelques minutes d’attente discrète, un groupe de canards est passé au loin. Mes collègues ont alors imité leurs cris : Couin! Couin! Couin! L’un d’eux s’est alors approché de nous et s’est posé sur l’eau tout près des appelants. Pan! Pan!, le fusil a fait son vacarme et mes collègues bipèdes se sont levés et m’ont crié après. Il ne m’en fallait pas plus pour tout comprendre le jeu auquel ils m’avaient convié. J’ai bondi hors de notre cachette et j’ai suivi, à partir du bord, le canard gravement blessé qui descendait le courant. Quand j’ai vu qu’il s’éloignait vers le large, j’ai plongé à l’eau pour aller le chercher.
J’ai plongé pour aller chercher le canard à la dérive.
Rapidement, je l’ai rapporté sur la rive. C’était chouette : un canard! Et grâce à moi! Quelle joie que cette chasse au canard!
Mon premier canard rapporté.
Une fois bien ébroué, je suis retourné à notre cachette, pour attendre d’autres groupes de canards. Quelques fois, les canards volaient haut et ne venaient pas aux appels de mes collègues. À d’autres, ils tournaient au dessus de nos têtes, mais ne s’approchaient suffisamment et s’en allaient. Il a donc fallu que je patiente encore et encore, mais moi, je voulais d’autres canards à aller chercher.
La chasse, ça demande de la patience...
Nous avons chassé comme ça toute la matinée et, finalement, nous sommes revenus à la maison avec deux canards. Tout ranger les appelants, décharger les fusils et remettre le canots à l’eau, c’était un moment bien triste.
Le résultat de ma première chasse : deux beaux canards, une femelle colvert et un drôle d’hybride noir et blanc… et une petite goutte de sang sur mon museau!
Maintenant, je sais ce que c’est que la chasse au canard. Et ce que je sais aussi, c’est que je me suis beaucoup amusé ce matin et que j’ai très hâte d’y retourner. Voilà, c’était l’histoire de ma toute première chasse au canard. J’espère que vous avez aimé me lire. En attendant, à la prochaine mes amis! Peut-être se verra-t-on à Noël, ou même avant?

Gabin

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont appréciés et motivants. Merci