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samedi 25 février 2012

Appâter


Voilà un an, alors que mes connaissances sur la chasse aux coyotes n’étaient que théoriques, je m’étais dit qu’il ne servirait à rien d’appâter avec des carcasses d’animaux morts puisque les coyotes sont des animaux nocturnes. Je me disais également qu’il ne serait pas avantageux pour moi de leur remplir la panse et d’ensuite tenter de les appeler en imitant le lièvre blessé, perspective d’un repas facile.

Je suis en train de changer d’avis.

lundi 6 février 2012

Une fois le coyote mort...

Le 27 décembre dernier, j’ai tué un coyote. C’est bien beau, mais que fait-on avec un tel animal sur les bras!? En ce qui me concerne, je ne possède pas le savoir ou les connaissances pour dépiauter ce genre de prise. J’ai donc fait appel à mon ami Sylvain L[…] qui, en plus d’être un excellent chasseur, est un trappeur aguerri.

Lors de cette même journée, je suis donc allé retrouver Sylvain dans son atelier où nous nous sommes installés pour effectuer le travail. Ça s’est bien passé et en un peu plus d’une heure, nous avions terminé. Il restait en fait les étapes de l’écharnage et du séchage. Sylvain s’est par la suite chargé tout seul de ces dernières étapes; je ne le remercierai jamais assez considérant qu’il y a mis plusieurs heures. Faut dire qu’en plus, la bête puait terriblement!
Par la suite, j’ai amené la peau séché du coyote dans une boutique située en plein cœur du village de Vallée-Jonction en Beauce : Taxidermie chez Éric. Quand j’y suis entré, Éric Bories travaillait justement sur une superbe pièce comprenant un coyote à la poursuite d’un cerf à queue blanche. Dans la boutique, il y avait des dizaines de peaux tannées; ours noirs, loups, coyotes, renards, castors, mais aussi carcajous, lynx, couguars, etc. Il y avait également un nombre impressionnant de têtes de chevreuils et de crânes de toute sorte. Un véritable musée!


J’ai discuté longuement avec Éric Bories et j’ai été surpris d’apprendre qu’il est en vérité un taxidermiste de renom; il est notamment l’auteur de l’orignal qui trône à l’entrée du magasin Latulippe à Québec.

M. Bories fera subir à ma peau de coyote un tannage à sec. C’est donc à suivre!

samedi 4 février 2012

Rusé animal...

Une dix-septième sortie ce 4 février 2012. Les conditions me semblaient parfaites : vent léger, ciel dégagé et neige fraîche. J’avais prévu chasser une seule station sur les terres d’une ferme dont j’avais obtenu l’autorisation au cours de la semaine précédente. Je me disais qu’après avoir chassé trois quarts d’heure, je ferais une balade en raquettes à neige afin de faire un peu de reconnaissance. Aussi, je souhaitais mettre à l’essai une silhouette de coyote afin d’inciter les vrais à se montrer un peu plus!

Tandis que je marchais en raquette, je tâchai d’appliquer quelques principes de précaution appris en lisant la revue « Predator nation ». Vent dans l’oreille, je m’installai assez loin (trop loin en fait) du boisé principal en cherchant à couvrir mes arrières en cas de manœuvre de contournement par un éventuel coyote.

mercredi 1 février 2012

Une pause lecture!

À la fin de janvier, j’ai pris congé de la chasse aux coyotes. Je suis allé passer une semaine sur les plages de Cuba avec Sophie et les enfants. Il a fait beau et chaud et nous en sommes revenus reposés.

En route vers l’aéroport, j’ai fait un arrêt chez Magazines Lecto à Québec (une boutique offrant une grande variété de revues sur une foule de sujets), histoire d’avoir quelques trucs à lire pendant le séjour. Je me suis spontanément dirigé vers la section sur la chasse et quelle ne fut pas ma surprise de trouver là une revue sur la chasse aux prédateurs. Or il se trouve que j’aime justement la chasse aux prédateurs! (j’ai toujours ça en tête pour dire vrai!)

J’ai donc acheté cette revue, « Predator nation », au montant de 4.99 $, et j’aimerais vous en faire la critique.


Un seul mot, WOW!

C’est d’abord une revue d’une centaine de pages avec un TRÈS faible contenu publicitaire (moins de 5 %), donc beaucoup d’articles de fonds. C’est rédigé en anglais. Moi, ça ne me pose pas de problème, mais j’ajouterais pour ceux qui sont moyens à lire l’anglais que vous ne devriez pas vous arrêter à ce facteur en ce sens que quand le sujet t’intéresse, tu finis par comprendre! Le numéro que je me suis procuré était pour hiver et printemps 2012, ce qui me laisse penser qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de publications tout au long de l’année.

Je me suis mis à lire cette revue avec avidité. Les articles contenaient tellement de matière qu’il était parfois difficile de tout assimiler. Ça m’obligera à la relire quelques fois encore! Sans cesse, je faisais des parallèles avec mes propres expériences et j’arrivais à comprendre mes nombreux échecs et mon (seul) succès du 27 décembre dernier. La chasse aux prédateurs, c’est beaucoup de réflexion; lire « Predator nation », je crois, m’a aidé et m’aide à préciser le sens de mes réflexions envers cette chasse.

Combinée à mes expérience, la lecture de cette revue me sera, je le crois bien, on ne peut plus bénéfique pour avancer sur ma courbe d’apprentissage!