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samedi 4 février 2012

Rusé animal...

Une dix-septième sortie ce 4 février 2012. Les conditions me semblaient parfaites : vent léger, ciel dégagé et neige fraîche. J’avais prévu chasser une seule station sur les terres d’une ferme dont j’avais obtenu l’autorisation au cours de la semaine précédente. Je me disais qu’après avoir chassé trois quarts d’heure, je ferais une balade en raquettes à neige afin de faire un peu de reconnaissance. Aussi, je souhaitais mettre à l’essai une silhouette de coyote afin d’inciter les vrais à se montrer un peu plus!

Tandis que je marchais en raquette, je tâchai d’appliquer quelques principes de précaution appris en lisant la revue « Predator nation ». Vent dans l’oreille, je m’installai assez loin (trop loin en fait) du boisé principal en cherchant à couvrir mes arrières en cas de manœuvre de contournement par un éventuel coyote.


Une fois installé, j’attendis une dizaine de minutes avant de commencer ma séance d’appel par un cri de localisation du coyote. Rien. Je fis jouer ensuite une séquence de «baby cottontail» entrecoupée de pauses pendant une quinzaine de minutes. Toujours rien.

Je décidai alors de changer de tactique et d’essayer les vocalises de coyote puisque les canidés sauvages sont en pleine période d’accouplement. Je fis donc jouer un profond hurlement de femelle. À peine avais-je terminé qu’un très fort hurlement se fit entendre. Cette fois, ce n’était pas mon appeau électronique qui jouait ! Un frisson me parcourut l’échine et je redoublai d’attention. Dans les minutes qui suivirent, je dialoguai littéralement avec les coyotes qui se trouvaient à un demi-kilomètre selon mes estimations.

Hélas, aucun ne se montra. Avant de me lever, j’attendis une bonne demi-heure afin de ne pas alarmer les coyotes. J’allai néanmoins faire un tour pour voir les pistes. Et des pistes, il y en avait ! Une bonne meute avait l’habitude de fréquenter le secteur. Ça, c’est sûr.

En revenant à la ferme, je marchai dans mes pistes et quelle ne fut pas ma surprise !
Meeeeeeeeeeerrrrrrde!!!



Des pistes dans mes pistes à 150 mètres derrière mon dos... Toute mon attention était portée vers le boisé où les coyotes hurlaient tandis qu’un autre a traversé une étendue de 800 mètres totalement à découvert pour venir capter mon odeur par derrière et retourner d’où il venait. J’en suis resté bouche bée.

C’est donc ben difficile la chasse aux coyotes !

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