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vendredi 8 mars 2013

Comment j’arrive à aller à la chasse aussi souvent...



J’ai souvent des commentaires ou des questions sur le fait que je vais souvent à la chasse bien que je sois père, mari et professionnel à temps plein. Et de surcroît, j’habite en ville et mon épouse travaille une cinquantaine d’heures par semaine (parfois plus)…

Dans les faits, je me retrouve en nature, en mode « chasse » ou arme à la main, environ 75 fois annuellement. C’est plus souvent que la moyenne… et j’oserais même dire beaucoup plus que la moyenne. Pour la grande majorité des chasseurs, j’estime que le nombre de sorties annuelles doit se situer à plus ou moins 10 à 20 fois.

Comment puis-je arriver à sortir aussi souvent? J’y ai réfléchi et j’en ai tiré quelques constats :

1 – Échelonner ses chasses tout au long de l’année
Sauvagine à la fin de l’été et tout l’automne, orignal et petits gibiers, trappage et prédateurs en hiver et dindon sauvage au printemps. L’été, on se repose… Que dire de plus!

2 – Chasser sur une courte durée à chaque fois
Même si on aime passionnément une activité, il est important de garder de l’équilibre dans sa vie (c’est un point sur lequel je dois moi-même travailler…). Par exemple, en revenant à la maison vers 8 h 30 ou 9 h, la vie de famille n’est pas mise de côté. J’aime commencer la fin de semaine (week-end) ainsi; le samedi matin, j’ai chassé et me suis contenté tout en étant là quand mes enfants et ma conjointe débutent leur journée! Passer toute une journée en forêt me coûte du temps que je ne consacre pas à ma famille.

3 – Se lever tôt et chasser en semaine avant le boulot
Comment aurais-je pu assister à cela si j'étais resté au lit!
En règle générale, l’aube est le meilleur moment pour la chasse; le gibier s’active… Je suis un lève-tôt et tant qu’à être levé, je pars travailler de noirceur et, chemin faisant, je m’arrête chasser pendant une heure ou deux. Quand la chasse est terminée, je me change et me rends directement au bureau. Ces matins-là, ma conjointe doit s’occuper seule des enfants.

4 – Profiter de toutes les opportunités
Une opportunité peut consister à repérer le gibier lors d’un simple déplacement en voiture, arrêter, se dégêner et demander la permission au propriétaire. Une opportunité peut aussi consister à se faire dire par sa conjointe qu’elle ira porter les enfants à la garderie une telle journée de la semaine… c’est à ne pas manquer!

5 – Optimiser ses déplacements
J’ai la chance de devoir passer par la campagne pour me rendre à mon lieu de travail. Il y a bien l’autoroute, mais je préfère emprunter les routes secondaires, surtout celles qui longent des cours d’eau. Mes jumelles sont toujours à portée de main!

6 – Être motivé
Des fois, ça prend un peu plus de volonté pour s’extirper du lit et aller affronter les éléments! Quand ça m’arrive, je me sermonne moi-même sur cette mauvaise attitude. Flâner devant la télé ou être sur le terrain l’arme à la main? Poser la question, c’est y répondre! Il faut faire en sorte que l’empêchement de chasser ne provienne pas de soi-même. Et j’ajouterais, à l’attention des chasseurs de coyotes, qu’il faut y croire. On n’a rien vu lors des quinze dernières sorties, pas d'importance, cette fois sera la bonne et ce n’est pas dans son lit qu’on en verra!

Certains diront que la qualité est préférable à la quantité et ils auront bien raison. Mais pour moi, quand le jour se lève, j’ai du mal à rester au lit alors que je pourrais être en nature voir le jour se lever! En résumé, certains éléments de ma vie me facilitent les choses, mais dans les faits, j’arrive à chasser souvent tout simplement parce que j’y vais…

Et vous, qu’en pensez-vous?