On sent venir la fin de l’été

J’ai 37 ans et je pratique la chasse depuis l’âge de 12 ans. Un quart de siècle déjà! Et pourtant, ce sera mon année initiatique pour la chasse à l’arc tout comme ce le sera pour le trappage des animaux à fourrure. Cela me sied bien de commencer de nouvelles choses et je me fixe l’objectif de toucher à tout sans préjugés! Qui sait peut-être qu’un jour je me prendrai d’engouement pour le montage de mouche pour la pêche au saumon!

Commencer l’archerie n’est pas si compliqué en soi. Cela requiert de pratiquer intensivement pour développer ses habiletés. Il faut également assimiler une foule de connaissances dans ce vaste univers. C’est plutôt stimulant.

Pour le piégeage par contre, c’est une tout autre histoire. Bien que la saison débute à la fin d’octobre, le trappeur a un échéancier annuel de tâches à accomplir afin d’être prêt le temps venu. Puisque je débute, j’ai dû prendre les bouchées doubles afin de bricoler mon équipement. Cet été, j’ai donc passé beaucoup de temps dans mon atelier à fabriquer des fûts de bois pour les différentes espèces que je vise (belette, rat musqué, vison, loutre, raton-laveur, lynx, renard, coyote et pékan). J’ai aussi construit « ma » poutre d’écharnage en bois de frêne. Ce seront là des accessoires qui dureront pour la vie, mais il fallait bien les faire!

Ensuite, j’ai teint ma flotte de 45 pièges, fabriquer trois cages sous-marines pour le rat musqué, des boîtes pour le pékan et la martre, encocher des chaudières carrées en plastique pour le raton-laveur, assembler des collets pour les canidés, préparer des appâts, demander des permissions d’accès, etc. Bref, ce fut beaucoup de travail.

Ça ne me dérange pas! Bien au contraire, j’ai toujours aimé bricoler et le trappage m’en donne souvent l’occasion. Et en fait de captures, mes attentes seront modestes; une dizaine de rats musqués, une loutre, quelques ratons et un ou deux visons. J’espère également que les moufettes se tiendront loin de mes pièges!

On sent venir la fin de l’été. Les vacances ont été bonnes, je suis maintenant impatient de voir l’automne!

Devenir archer ou commencer la chasse à l’arc

Depuis le printemps dernier, je me suis beaucoup entraîné afin de développer mes aptitudes en matière d’archerie. Après environ trois mois de pratique à raison de quatre séances par semaine en moyenne, j’arrive maintenant à toucher efficacement la cible jusqu’à 40 mètres. Ma technique est cependant loin d’être parfaite et mon arc n’est pas encore pleinement ajusté, faute de connaissances pour le faire. Je suis réellement un débutant...

Pour ceux que ça intéresse et qui s’y connaissent, mon arc « PSE Bow Madness » 2011 à simple came est ajusté à 63 lbs de pression (ce qui est trop élevé selon les experts) et je tire des flèches de carbone munies de pointe de 100 grains (je devrais passer à 125 afin d’avoir plus de poids à l’avant de la flèche pour une meilleure balistique). Comme vous le voyez, l’archerie est un domaine extrêmement complexe pour qui veut l’aborder.

Jusqu’à récemment, je n’avais jamais envisagé de chasser à l’arc. Aujourd’hui, non seulement je l’envisage, mais j’ai également l’ambition de devenir une excellent archer! J’ai appris à aimer ce sport qui m’apporte une certaine relaxation. Mes séances de tirs ont généralement lieu sur semaine lors de ma pause du midi. Pendant environs 40 minutes, je fait le vide dans ma tête en me concentrant sur la séquences des gestes à poser pour toucher la cible; je vis l’instant présent!

Je comprends aussi pourquoi il s’agit d’une discipline olympique. Les athlètes de ce calibre sont de véritables virtuoses!
 

En ce qui me concerne, je ne suis pas attiré par l’archerie de compétition, mais j’avoue être tenté par l’archerie traditionnelle et le tir instinctif avec la décoche manuelle. Un jour, je chasserai l’outarde au champ avec un de ces arcs à double courbure et des flèches flu-flu. Et j’espère entraîner avec moi quelques uns de mes amis!