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mardi 11 janvier 2011

Compte-rendu chasse du 13 octobre 2010


Mardi, comme à l’habitude, j’allai conduire mon petit Geoffroy (17 mois) à sa garderie, puis m’en allai travailler en passant de l’autre côté de la rivière par une route de campagne. Chemin faisant, j’aperçus environ 150 bernaches en vol traverser au-dessus de la route puis se poser directement et rapidement hors de vue dans un champ. Je m’arrêtai pour observer l’emplacement et me dis que, pour se poser aussi rapidement et sans détour, il devait déjà y avoir des oiseaux au sol. Quelques minutes plus tard, un groupe aussi important que le premier répéta le même manège. Bon, je ne pouvais m’attarder, il me fallait aller travailler…

Au bureau, je fis quelques appels pour me trouver des partenaires, c’est Olivier C[…] qui fut le seul intéressé! À l’heure du dîner, je m’en retournai là-bas demander la permission au propriétaire de la terre, un agriculteur chez qui Louis-Vincent et moi avions fait notre première chasse à l’outarde en 2008.

Le rendez-vous fut donc donné pour le lendemain à 5 h 30. Une dizaine de minutes suffirent pour nous rendre sur le lieu de la chasse. À notre arrivée, nous convînmes de l’emplacement où installer les caches. Le champ de luzerne coupée ras n’offrait pas beaucoup de possibilité pour camoufler les caches-tombeaux adéquatement, d’autant plus que la matinée serait ensoleillée. Ça augurait mal pour le succès puisque les oiseaux décèleraient facilement la supercherie…

Nous disposions de 24 appelants plein-corps que nous installâmes en un croissant avec les caches en son centre. Et comme ces dernières devaient impérativement se fondre dans le décor, nous employâmes deux douzaines de silhouettes « Realgeese Proserie II » pour littéralement placarder chaque côté des caches à l’instar des chasseurs d’oies blanches qui, habillés de blanc, s’installent dans une forte concentration d’appelants pour ne pas « briser la ligne ». Outarde, façon oie blanche!

Le matin était clair, mais il y avait tout de même un peu de vent. Les oiseaux prirent leur temps avant de décoller de la rivière; certaines bandes décollaient, puis s’y reposaient aussitôt, signe que de nombreux oiseaux devaient s’y trouver la première bande à se pointer, environ une trentaine d’oiseaux, s’est approchée directement et sans hésitation. De toute évidence, les caches-tombeaux étaient totalement invisibles, le stratagème fonctionnait! Olivier et moi fîmes un doublé chacun. Il n’était que 7 h 11, ça commençait bien!

Puis quelques bandes passèrent sans approcher notre position. Une quinzaine d’oiseaux s’est ensuite dirigée vers nous. Deux outardes, probablement des jeunes, se jetèrent devant nous tandis que le reste du groupe fit un tour avant de repasser à ma portée. Olivier se chargea des deux naïves tandis que j’en décrochai une. Nous en étions à sept.

Vers les 8 heures, ça a commencé pour vrai! Plus d’une centaine d’outardes se sont mises à tourner autour de notre position. Une vingtaine se posa devant tandis que les autres passaient et repassaient sans cesse à portée. Parce que c’était beau à regarder, nous convînmes d’attendre avant de faire feu. Le groupe en vol s’étant momentanément éloigné, nous contâmes trois pour faire coucou à celles qui se trouvaient au sol. Simultanément, nous surgîmes de nos caches et là, les outardes furent surprises à tel point… qu’elles refusèrent presque de s’envoler! Il nous a fallu gesticuler avec ardeur pour les faire lever!

Dans la crainte d’en récolter plus que trois pour compléter notre quota, nous n'en avons eu que deux! Nous étions satisfaits. Une belle chasse! Et comme il arrive souvent, d’autres groupes nous ont survolés pendant le ramassage des appelants.

À 9 h, j’étais assis devant mon bureau, une belle chasse de semaine!




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