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mardi 11 janvier 2011

Compte-rendu chasse du 2 octobre 2010 - inondation bienfaitrice

Après la pluie, le beau temps!

En me levant, ce samedi-là, un seul coup d’œil m’avait suffi pour constater que les précipitations de la veille avaient fait sortir la rivière de son lit de façon très importante et impressionnante. Mes îles étaient inondées et, bien que je n’avais pas l’intention de chasser, il me serait sans doute impossible d'y aller tant que l’eau n’aurait pas baissé. De plus, j’avais planifié de profiter de cette journée ensoleillée pour exécuter divers travaux sur le terrain en vue de l’hiver à venir.

Je passai donc la journée à l’extérieur, surveillant les enfants qui jouaient tout en faisant mon ouvrage à travers. Une belle journée en famille! Comme tous bons chasseurs, je n’étais pas insensible aux cris des canards et des outardes qui barbotaient sur la grande île. En après-midi, il y avait tellement d'eau (par endroits, 5 pieds sur l'île) que ça grouillait de sauvagines qui y nageait partout!

À 15 h, les enfants siestaient et Sophie lisait calmement dans le salon, je n’en pouvais plus! Je laissai là mon ouvrage et allai m’habiller prestement. Puis je chargeai le canot avec les appelants flottants et le mojo. Je traversai jusqu'à l'île où je m’y aventurai toujours en canot! À mon approche, des souris réfugiées sur les hautes branches s'élançaient à la nage. Il y avait quelque 150 outardes et plusieurs canards que je fis consciencieusement fuir. Je m’installai en plein milieu de l'île en insérant le canot dans une talle de saules; il y avait trop d'eau pour que je mette le pied à terre, je restai donc dans l'embarcation bien au sec.

C'était un paradis de chasse aux canards! Cela ne prit que cinq minutes avant que les premiers ne reviennent. Deux noirs se présentèrent et je les récoltai tous les deux. Je me suis bien rendu compte que si je tirais un tant soit peu comme il le faut, je ferais un quota sans délai! En trente minutes, j'en avais cinq. Après un moment de calme, une femelle malard se posa à ma portée, je la laissai faire. Comme je m'apprêtais à la récolter, une cinquantaine est arrivée. Je choisis un beau mâle à la tête verte pour compléter ma limite.

Le temps d'une journée, mon île était devenue un paradis de chasse au canard. Cette chasse a pris une heure de ma journée. Des fois, la limite est trop vite atteinte!
Un très faible courant balayait l'île alors que la rivière était déchaînée juste à côté.
Un havre pour la sauvagine.
Bien au sec dans mon canot, les canards s'accumulaient.
Mon camouflage improvisé était parfait.
Et le résultat final.

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