« …
la dépression qui s’abattra sur le Québec apportera son lot de précipitations… »
En entendant cela aux nouvelles télévisées de la veille, je n’y avais guère
prêté attention. Pour moi, l’idée d’organiser une chasse avait tendance à m’énerver
et à me déconcentrer.
C’était
pourtant simple. Le champ où nous avions chassé deux jours plus tôt s’était
regarni d’outardes et j’avais prévu y faire une chasse d’après-midi avec mon
ami Sylvain L[…] après le boulot.
Bien
que le ciel fut gris toute la journée, ce fut en nous rendant sur les lieux que
les premières gouttes d’eau se mirent à tomber. Et elles n’arrêtèrent pas.
Sous
la pluie, nous avons installé les appelants. Sous la pluie, nous nous sommes couchés
dans nos caches. Sous la pluie, nous avons attendu des outardes qui ne vinrent
pas.
Mais
il y avait des oies. Au moins trente mille oies blanches, réparties en trois
camps, se trouvaient dans le voisinage. Quelques-unes passèrent à notre portée,
nous en récoltâmes trois.
Vers
17 h, nous nous dîmes que nous aimions beaucoup la chasse et que nous
n’avions pas peur de nous donner de la misère! Nous ramassâmes alors nos
affaires et quittâmes le champ avant la fin. C’en était trop, nous étions
trempés de bord en bord!
Je
n’ai pas de photo pour illustrer ce compte-rendu. Il pleuvait tout simplement
trop! Le lendemain, je passai une partie de l’avant-midi à nettoyer et tenter
de faire sécher tout mon équipement. Ouf!
Va falloir s’occuper des oies!
Va falloir s’occuper des oies!
Toujours de belles chasses et de beaux comptes-rendus....
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Old Buck