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vendredi 14 octobre 2011

Compte-rendu chasse du 14 octobre 2011


Il y a beaucoup d’oiseaux dans mon secteur. En fait, les oies blanches ne sont pas encore significativement arrivées; les dortoirs importants sont tranquilles, ce qu’apprécient les canards et les outardes. Hier, après avoir laissé mon garçon à sa garderie, j’ai repéré plusieurs « X » d’outardes, dont un qui me semblait intéressant, puisque situé à proximité du bureau (il comprenait environ 200 oiseaux). Comme j’avais déjà chassé dans ce champ à deux reprises, j’en connaissais le propriétaire et n’eus pas de mal à obtenir l’autorisation pour le lendemain.

C’était un champ de maïs fourrager bordé par une pièce de luzerne. La veille, les outardes étaient à cheval sur les deux cultures. J’avais donné rendez-vous à un nouveau collègue de travail, Sylvain L[…], 34 ans, véritable mordu et sauvaginier expérimenté. À 5 h 30, nous nous retrouvâmes sur le terrain à installer nos appelants dans une disposition de « fer à cheval ». Pour camoufler les caches-tombeaux adéquatement, nous les installâmes dans le champ de maïs avec le champ de luzerne par-derrière. Il y avait cependant un risque puisque je savais d’expérience que les outardes préfèrent atterrir dans un champ vert, puis marcher vers le chaume. Le vent d’est ne nous laissait pas le choix de nous installer ainsi.



En ce début de journée, le temps était humide, nuageux et modérément venteux. Par chance, la pluie annoncée la veille ne tombait toujours pas et c’est au sec que nous nous installâmes. Quelques canards survolèrent le champ et ceux-ci se montrèrent étonnamment réceptifs aux appels que nous lancions. Nous en récoltâmes deux.

Les outardes, fidèles à leur habitude, mirent davantage de temps pour quitter la rivière où elles avaient passé la nuit. Un important groupe se présenta puis se posa… dans la luzerne. Il faut croire qu’elles sont douillettes et que c’est plus doux pour leurs pieds palmés! Ce n’était pas catastrophique et nous ne jugeâmes pas qu’il fallait modifier quoi que ce soit à notre installation. Le groupe d’outardes suivant nous donna raison. À l’instar des canards, elles étaient extrêmement réceptives aux appels lancés. C’est agréable de chasser dans ces conditions. Nous pouvions littéralement moduler l’approche des oiseaux!

Le compte monta rapidement à six outardes dans la gibecière. Nous terminâmes la limite de prise grâce à quatre beaux tirs de fusil. En à peine quarante minutes, nous avions récolté douze oiseaux! Lorsque je chasse en semaine, j’apprécie le fait que ça se passe rapidement, me permettant ainsi d’arriver à l’heure au boulot.

Comme Sylvain entreprit de ramasser les appelants, je me chargeai d’aller récupérer un des canards qui était tombé à au moins 500 mètres. Malheureusement, je ne le trouvai pas puisque sa chute l’avait mené jusqu’à un champ de maïs encore debout. Autant mieux chercher une aiguille dans une botte de foin… À mon retour, je ne vis pas Sylvain, mais il y avait une outarde vivante au milieu des appelants. J’approchai tranquillement sans qu’elle manifeste le moindre signe de vouloir s’envoler. Sylvain sortit alors d’une des caches sans pour autant effrayer l’oiseau. Je me permis de la prendre en photo pendant qu’elle picorait le maïs au sol. Elle daigna s’envoler après quelques instants; nous avions eu droit à un beau spectacle!

Ramassage, photos et un petit cadeau aux propriétaires des lieux, nous étions au bureau pile à l’heure!

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