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jeudi 29 septembre 2011

Compte-rendu chasse du 29 septembre 2011 - C'était fou!


Une chasse en semaine. Mes amis Jonathan C[…] et Frédéric M[…] sont en vacances. Inutile de dire ce qu’ils font cette semaine! Hier, ils ont prospecté le territoire pour trouver les sites d’alimentation des canards et ils ont obtenu l’accès à un champ d’avoine qui semblait prometteur. Selon eux, plusieurs canards le survolaient la veille. Il faut dire que la rivière coulait non loin de là, ce qui réunissait toutes les conditions pour une chasse fructueuse.

Après une courte nuit, nous nous retrouvâmes dans le champ à installer plusieurs dizaines d’appelants de canard ainsi que quelques appelants d’outarde. Pour dynamiser notre installation, nous installâmes deux « mojos ». Nous étions fin prêts au moins 25 minutes avant l’heure légale de la chasse. Le soleil n’était pas encore levé quand les premières bandes de canards arrivèrent.

Et là, c’était complètement fou! Un canard percuta un des mojos en plein vol avant de tomber au sol. Deux autres canards percutèrent le capot ouvert de la cache de Frédéric dont un qui roula littéralement sur ses jambes. Et moi, un canard me frôla la tête tout en m’assenant un violent coup d’aile en pleine face! Il y en avait partout autour, nous aurions pu en attraper à main nue! Comme ce n’était toujours pas l’heure de tirer, nous nous contentions de regarder dans tous les sens et j’en profitai pour prendre quelques photos. Je n’ai pas un appareil de grande qualité, mais on peut tout de même y voir l’ambiance qui régnait. Reste juste à imaginer le bruit des battements d’ailes tout autour de sa tête!

À un moment, Frédéric rappela qu’il serait bien de commencer la récolte. Nous avons décidé de prendre notre temps. Quinze minutes plus tard, dix-huit canards se retrouvaient dans la gibecière... Nous rangeâmes les mojos, et j’en profitai pour faire quelques photos additionnelles.



Après quelques instants, nous échangeâmes les petites cartouches pour de plus grosses afin d’être prêts pour recevoir les outardes. Ces dernières ne perdirent pas de temps et quittèrent la rivière peu après. Plusieurs groupes passèrent, mais un seul se présenta à nous. Trois outardes tombèrent. Vers 7 h 30, voyant qu’il n’y aurait plus rien, nous décidâmes de mettre fin à la chasse. Ça me convenait fort bien puisque je pus arriver au travail à l’heure!

Je vais me souvenir longtemps de cette chasse; ce fut tout un spectacle. La leçon à tirer : il faut parfois installer les mojos un peu plus loin. Sinon, ce pourrait être dangereux!


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