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mercredi 21 septembre 2011

Compte-rendu chasse du 17 septembre 2011



Voici le récit d’une fin de semaine de chasse particulière en ce qui me concerne. En effet pour la première fois dans ma carrière de sauvaginier, j’ai fait appel aux services d’un guide professionnel. En fait, c’est un forfait que j’avais gagné lors du concours de photos 2010 de l’ASGRQ. Et ce forfait, c’est le guide Marc Harvey qui l’offrait.

Je connaissais Marc Harvey pour l’avoir croisé à quelques reprises et pour avoir entendu parler de ses compétences de guide-chasseur. Les commentaires, glanés ici et là, étaient généralement positifs. Le seul point négatif entendu sur son compte était qu’il guidait les chasseurs dans un territoire restreint qui se limitait en fait au secteur de Montmagny et Bellechasse. Justement là où je voulais chasser puisque ma famille possède un chalet à Berthier-sur-Mer tout juste au bord du St-Laurent.

Deux jours avant la chasse, Marc Harvey me téléphona pour me dire que, malgré une prospection intensive, le gibier se faisait rare. Le nombre d’outardes migratrices était très faible et il n’y avait pas de grand regroupement. En fait, il avait aperçu plusieurs petits groupes ici et là, mais rien qui ne vaille la peine de se déplacer. Très honnêtement, il m’a fait part de ses doutes en me disant qu’il reprenait la prospection pour le vendredi, la veille de la chasse supposée. En tout, Ce jour là, Marc a parcouru quelques 385 km pour dénicher les oiseaux, mais en vain. (la réputation de ne couvrir que son patelin est complètement fausse si je peux me permettre!)

Pour ma part, il n’était pas question d’annuler la partie de chasse puisque mon bon ami Geoffroi V[…] descendait de la région de Montréal avec sa conjointe Julie B[…] et leur petit Félix, deux ans, pour passer la fin de semaine avec nous. La chasse était en fait un prétexte pour un séjour en famille au chalet!

La veille de la chasse, Marc Harvey me téléphona à nouveau pour me dire qu’il n’y avait pas plus d’outarde et qu’il doutait beaucoup de notre entreprise. Cependant, il me proposa d’essayer une chasse sur le « flyway » dans un champ tout près du chalet. Pour moi, c’était parfait parce que ça restait simple.

La journée du vendredi fut mouvementée puisqu’après le travail, il a fallu tout préparer pour la fin de semaine et ensuite partir avec les enfants en direction du chalet. Nous sommes arrivés là vers les 20 h. Geoffroi et sa famille arrivèrent peu de temps après. Comme c’était vendredi, tout le monde était un peu fatigué et nous allâmes dormir sans trop nous attarder.

Tandis que les femmes et les enfants dormaient, Geoffroi et moi nous levâmes vers 3 h 30. Le rendez-vous avait été fixé pour 4h. Marc nous attendait en compagnie de son acolyte, Luc Forbeaux. Rapidement, nous nous trouvâmes en bordure du champ où nous installâmes quelque 70 appelants d’outarde; Marc connaissait bien le champ et la façon de disposer ceux-ci. C’était une pièce de luzerne bordée de maïs non récolté. Le ciel était dégagé et un bon vent soufflait du sud-ouest. Les outardes allaient devoir se placer dans le vent pour faire leur approche et ainsi survoler le champ de maïs où nous serions embusqués.

Il faisait froid pour un 17 septembre. En attendant que le jour se lève, nous discutions au milieu des appelants quand un premier groupe d’outardes quitta le fleuve pour venir dans notre direction. Marc nous invita à nous cacher dans le premier rang du champ de maïs et entreprit de les « caller » avec brio; elles s’amenèrent et suivirent exactement le plan de vol prévu. Elles nous survolèrent à une dizaine de pieds sans nous prêter la moindre attention. Marc « donna le go » et paf! Nous leur tirâmes dans le derrière. Six oiseaux tombèrent. Tout le monde était bien content et soulagé de voir que la chasse sur le « flyway » fonctionnait.

Par la suite, plusieurs groupes se présentèrent et les outardes s’empilèrent. À un moment où c’était plus tranquille, je rappelai à Marc qu’un guide de chasse se devait d’amuser ses clients en racontant des blagues. Je vous ferai grâce de l’histoire qu’il nous conta, mais il passa le test! Rapidement, nous fîmes monter le compte à dix-sept outardes. Quelle chasse! Vers 10 h, c’était terminé et nous prîmes les photos d’usage.

En résumé, je suis très satisfait de cette chasse. Le résultat fut au-delà de mes attentes, mais surtout, il n’y avait pas de stress, ce fut facile. Nous avons chassé avec Marc et Luc comme nous chasserions avec des amis. Je ne dis pas que je chasserai toujours avec un guide, mais je recommande l’expérience à quiconque. Marc Harvey est un puits de connaissances sur le sujet et s’entretenir avec lui me fut très enrichissant.

La journée ne s’arrêtait pas là pour nous puisque les filles et les enfants nous attendaient au chalet pour une épluchette de blé d’Inde improvisée. S’en est suivi une longue période de préparation du gibier; à deux, ça a passé vite! Pour souper, nous préparâmes une fondue chinoise accompagnée de quelques bonnes bouteilles de vin. Une fois les enfants au lit, les adultes passèrent au salon pour poursuivre la conversation tout en prenant le dessert.

Après vingt heures d’éveil, mon lit me sembla tout à fait confortable! Le lendemain, tout le monde était de bonne humeur grâce à la température exceptionnelle pour la saison. Après un petit déjeuner de pain doré, les enfants allèrent jouer sur la plage. Puis ce fut le retour en ville.

Pour moi, ce fut une fin de semaine parfaite!

http://www.marcharveyguidechassepeche.com/



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