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dimanche 25 septembre 2011

Compte-rendu chasse du 24 septembre 2011


C’était jour d’ouverture de la saison de chasse au canard. Et le canard, c’est un oiseau relativement difficile à trouver lors de la prospection; il est discret et très furtif. Tout de même, j’avais réussi à en trouver une certaine quantité, que j’estimai à environ 200 individus, dans une série de trois champs contigus. À l’extrémité de ces champs, coulait tranquille une petite rivière où les canards allaient barboter. Il me fallait obtenir l’autorisation de deux différents propriétaires, mais comme j’avais déjà chassé là en 2009, je n’eus aucune difficulté.

Vendredi soir, la veille de la chasse, j’ai dû travailler fort pour préparer tout mon matériel. Ah! La procrastination! Bref, je me couchai vers les 22 h sans rencontrer trop de difficulté à trouver le sommeil. Mais ce fut de courte durée puisqu’à 2 h, je me réveillai de crainte de passer tout droit. Tant qu’à être réveillé, je me levai pour me préparer au départ.

Le rendez-vous avait été fixé pour 4 h 15 sur le terrain, mais j’arrivai là un peu plus tôt. La stratégie était simple, c’est-à-dire s’installer tout au fond du champ, sur les berges de la petite rivière. Mes compagnons pour l’occasion, Frédéric M[…], Jonathan et François C[…] arrivèrent peu de temps après moi. Il faisait chaud cette nuit là. Presque 17˚C et ça pullulait de maringouins. Nous nous sommes attelés à la tâche d’installer une bonne quantité d’appelants dans le champ et dans la rivière. Nous terminâmes le travail quelque 25 minutes avant le début légal de la chasse, juste comme j’aime.

C'était une petite rivière qui coulait tranquille.


Les canards mirent du temps avant d’arriver. Mon expérience dans ce champ m’avait appris que les premiers canards préfèreraient la rivière au champ et je suggérai de nous cacher dans les broussailles près de l’eau. Le jour se levait et les canards qui n’arrivaient pas firent dire à Jonathan que ces derniers se présenteraient tous en même temps. Sa prédiction s’avéra exacte.

Un imposant groupe d’approximativement 200 individus passa au-dessus de nous. Il fit demi-tour pour se placer dans le vent et revint directement sur nos appelants… dans le champ. Là, je m’étais trompé! Mais bon, ce n’était pas catastrophique puisque nous avions assuré nos arrières en positionnant les « mojos » à portée. On me mit en charge de donner le signal pour tirer. Comme j’étais sur l’aile gauche, j’en laissai passer plusieurs pour les autres tireurs. Le spectacle était époustouflant.

Quelques canards tombèrent et la chasse était commencée. Il y eu beaucoup d’action pendant un court lap de temps, puis les choses se calmèrent quand des canards allèrent se poser dans le champ voisin. À partir de là, tous les oiseaux qui s’amenèrent nous ignoraient. Je me portai donc volontaire pour aller contourner et faire s’envoler ces canards. Cela fonctionna puisqu’un groupe de quatre canards se présenta à mes compagnons et tous y restèrent. De mon côté, je poursuivi ma marche jusqu’à la rivière et récoltai un canard branchu en cul-levé.

Jonathan avec un beau canard noir récolté en cul-levé.


Je longeai la rivière pour le retour et récoltai cette fois une sarcelle à aile verte toujours en cul-levé, puis ce fut le tour d’un malard récolté de la même façon. Une petite promenade payante!

Nous avons donc récolté 18 canards dont 5 par la méthode du cul-levé. Tout le monde était bien content. Nous remerciâmes les propriétaires en allant leur porter de la viande de sauvagine que nous avions emportée. Ils étaient très contents et nous proposèrent de revenir encore, ce que j’ai bien l’intention de faire!



P.S. en ce qui concerne les munitions, Jonathan et moi avons utilisé de la bille no 6 tandis que Frédéric et François ont employé de la bille no 4. Le résultat, Jonathan et moi avons touché la cible un peu plus souvent. Peut être une question de circonstance. Mais pour moi, c’est claire et net, j’adopte de façon définitive la bille no 6.

Frédéric à l'affut.


3 commentaires:

  1. il va falloir que tu m'expliques ce que veut dire la technique du "cul-leve"

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  2. ol "Anonyme" c'est moi Vinny

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  3. Ha! Ha! Vincent, je me disais bien que cette expression te ferait sourciller! La chasse en cul-levé consiste à marcher discrètement (le long d'un ruisseau) et de tirer sur les canards qui s'envolent à notre approche. Ça n'a rien de scatologique!

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