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mardi 22 novembre 2011

Compte-rendu chasse du 19 novembre 2011

Enfin de retour après une léthargie de quelques semaines! En fait, j’ai éprouvé quelques difficultés à trouver des oiseaux et quand j’y arrivais, des chasseurs ayant plus de disponibilité que moi, allaient chasser avant moi. De plus, j’ai expérimenté à quelques reprises la chasse aux prédateurs, ce qui m’a enlevé un peu de temps pour me consacrer à la sauvagine. Mais voilà, je suis de retour!

Cela faisait au moins cinq jours que je surveillais un groupe d’outardes. Avant de former un « X » stable, elles y ont mis le temps! Vendredi matin, je comptai 180 outardes dans un champ de maïs labouré pour une deuxième journée consécutive. J’obtins les permissions et invitai mon collègue Sylvain L[…] à venir partager cette chasse avec moi.

Le rendez-vous fut donné pour 5 h 30. C’était un matin venteux, mais pas froid et sans aucune rosée au sol. Comme mentionné précédemment, c’était un champ labouré très large dans lequel il était impossible de se cacher. À la limite de celui-ci se trouvait une mince clôture délimitant le champ voisin. Quelques hautes herbes poussaient sous cette clôture et c’est là que nous décidâmes de nous cacher. Nous n’avions pas amené les caches tombeau par manque d’espace dans nos véhicules en croyant que cette ligne d’herbes serait suffisante.

La veille et l’avant-veille, les outardes s’étaient groupées loin de ladite clôture et je craignais que les oiseaux se posent à leur endroit habituel. Nous plaçâmes néanmoins nos trois douzaines d’appelants et nos deux douzaines de silhouettes à proximité de la clôture et pour donner confiance aux oiseaux, nous installâmes quelques appelants derrière nous dans le champ de foin qui se trouvait là.

À 7 h 13, quatre outardes s’amenèrent basses et confiantes. Elles remontèrent le champ en suivant la clôture. Elles étudiaient ostensiblement nos appelants et semblèrent opter pour le champ de foin derrière nous. Quand elles furent au-dessus, je tirai et une seule tomba puisque mon fusil s’enraya. Sylvain tira trop tard dû à une mauvaise communication entre nous. L’oiseau blessé tomba à deux champs de l’endroit où nous étions; Naya le chien effectua un solide rapport!

À 7 h 30, quatre autres outardes s’amenèrent en suivant le même patron. Cette fois, elles optèrent pour le labour. Pan! Pan! Pan! Et trois restèrent. Les choses allaient plutôt bien à ce moment!

À la troisième volée, les choses se présentèrent différemment : il y avait au moins deux cents oiseaux qui arrivaient haut et pas dans le bon axe. Les outardes tournèrent longuement sans descendre. Naya remua, nous étions mal cachés, si bien qu’elles passèrent leur chemin. Néanmoins, nous fîmes feu sur une petite bande qui suivait le groupe principal. Une chacun. Mon fusil s’enraya à nouveau, me laissant dans l’incapacité de faire feu à une deuxième reprise. À ce moment, je m’inquiétai sérieusement de la suite des choses.

Sans trop avoir le temps de réfléchir, une outarde seule descendit rapidement avec l’intention évidente de se poser parmi les appelants. Comme elle était de mon côté, j’épaulai mon fusil et… clic! Heureusement, Sylvain entendit ma mise à feu avortée et se chargea du travail. Nous en étions à sept outardes et puis plus rien n’était en vu.

Malgré ce beau tableau, j’étais découragé en raison de mon fusil défaillant. Le quota aurait dû être atteint facilement ce jour-là. Mais bon, je me résignais à arrêter la chasse quand nous aperçûmes une douzaine d’outardes remonter le champ. Sylvain tira en solo et fit un beau doublé. Puis ce fut le tour de quatre outardes de s’amener. Encore une fois, mon fusil refusa net, mais Sylvain sauva la mise en décrochant une outarde à la limite de la portée du fusil. Même que l’oiseau redécolla quand Naya tenta de s’en emparer. Cependant, elle se reposa non loin, mortellement atteinte par les projectiles. C’est ce qui explique qu’il n’y en ait que neuf sur la photo!
Bref, le quota fut atteint. Nous étions bien contents du résultat, mais je ne pouvais m’empêcher d’être préoccupé par mon fusil. Évidemment, les problèmes survenus lors de cette chasse ne peuvent s’expliquer par le simple fait que j’utilise un Baikal mp-153 (je prends la peine de le préciser puisque beaucoup de chasseurs tireraient cette conclusion hâtivement en raison de la controverse entourant cette arme). À preuve, Sylvain possède le même modèle. Non, au bout du compte, j’ai récolté ce que j’ai semé, c’est-à-dire un entretien incomplet. En effet, à chaque fois que je reviens de la chasse, je nettoie mon fusil en démontant ses principales composantes. Cependant, jamais je ne démontais le bloc gâchette et le bloc culasse; c’est au niveau de ce dernier que se situait le problème. L’encrassement ne permettait pas au marteau de mettre la cartouche à feu.

Le lendemain matin, je me levai vers 5 h et entrepris de remédier à la situation. Je démontai le bloc culasse et le bloc gâchette et fis tremper les pièces dans un bain de solvant à peinture. À l’aide d’une vieille brosse à dents, j’astiquai chacune des pièces (qui en avaient grandement besoin) avant de remonter le tout. Un vrai travail d’orfèvre! Je crois que ça valait cette peine puisque mon fusil semble comme neuf et que les deux cents outardes que nous n’avons pas tirées sont toujours dans le secteur!

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