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mardi 27 novembre 2012

Compte-rendu chasse du 17 novembre 2012



Ça faisait longtemps que je n’avais pas chassé le canard. La saison s’achève presque, mais le beau temps maintient le gibier dans la région. Samedi dernier, je me suis décidé à aller m’installer sur le bord de la rivière C[…] à l’endroit même où j’avais fait mon ouverture le 22 septembre dernier.

Le paysage avait pas mal changé en deux mois, le sol était gelé, l’eau me semblait plus lourde et surtout, il faisait beaucoup plus froid! Ce jour-là, ou plutôt devrais-je écrire cette nuit-là, le thermomètre indiquait -7 °C.

Mon ami Sylvain L[…] vain me retrouver sur les lieux de la chasse vers 5 h 50. Nous installâmes quelques appelants dans le champ et quelques un à l’eau. Le courant était relativement fort à cet endroit malgré le faible niveau d’eau dans la rivière. À un moment, Sylvain me dit : « Regarde, y a quelque chose qui bouge dans la rivière là-bas! » Les premières lueurs de l’aube éclairaient à peine le ciel, mais c’était suffisant pour apercevoir un orignal qui traversait le cours d’eau pour s’en aller en pleine zone résidentielle. Bof! À cette heure-là, il n’y aurait sans doute personne pour l’embêter!

Les canards commencèrent à voler avant l’heure de la chasse. Nous nous contentâmes de regarder passer quelques groupes, dont certains imposants, avant de commencer à véritablement chasser. Aux premiers moments, nous ne savions plus où donner de la tête! Un premier groupe arriva et je tirai pour en récolter un. Sylvain avait eu quelques ennuis avec son fusil.

Au second groupe, le même scénario se répéta et Sylvain commençait à désespérer. À la troisième occasion, mon compagnon tira enfin un beau malard mâle qui tomba loin dans la rivière. Je courus prendre la perche pour aller récupérer l’oiseau que le courant emmenait déjà rapidement. J’eus du mal à le récupérer. J’étais dans l’eau jusqu’à la taille, luttant contre le courant avec la perche de 18 pieds (5.5m) à bout de bras quand je parvins à accrocher le canard.

Je me trouvais en aval de notre cache improvisée quand je vis une bande de petits canards qui fonçaient à tombeau ouvert droit vers moi. Paf! Sylvain en atteignit mortellement un qui tomba simplement dans la rivière. Je restai dans l’eau à attendre que l’oiseau dérive à ma portée. Je le cueilli et eu la surprise de constater qu’il s’agissait d’un superbe garrot à œil d’or mâle. Sylvain était très content, cela faisait quelques années que je n’avais pas récolté cette espèce qui ne fréquente cette rivière que pour sa migration.

Photo: Sylvain Légaré
Après mes péripéties aquatiques, je regagnai ma position et retrouvai mon fusil. La frénésie des premiers moments de la chasse était déjà passée. Nous nous concentrâmes alors sur un gros malard mâle qui nageait en amont et qui semblait intéressé à venir rejoindre nos appelants à la nage. Dès qu’il fut à ma portée, je tirai. Il fut blessé seulement et je courus vers lui pour le coup de grâce. Malheureusement, il se trouvait déjà loin lorsque le coup l’atteignit. La récupération n’allait pas être facile…

Ce fut Sylvain qui s’en chargea. Il mit un bon quart d’heure à revenir avec le canard en main. Ses bottes étaient percées et prenaient l’eau; il était transi de froid. Dans ces conditions, la chasse ne peut pas durer très longtemps d’autant plus que les canards se faisaient rares.

Sylvain parlait de quitter sous peu quand un groupe de garrots se posa tout près de la berge en aval de notre emplacement. Pour avoir une chance, il nous fallait faire une approche rapide en faisant un détour dans le champ. Ce fut au pas de course que nous y allâmes. Notre effort porta ses fruits par la récolte d’un second garrot à œil d’or.

Notre chasse était complétée. Sylvain s’en retourna (se réchauffer) chez lui, tandis que moi, je ramassai tranquillement le matériel. Je n’étais pas tellement pressé. Je passai prendre un gruau chez McDonald et allai ensuite me doucher au centre d’entraînement où je suis abonné.

Pour le reste de la matinée, j’allai ensuite assister aux funérailles de Simon C[…], décédé accidentellement à 52 ans sur sa ferme laitière. Simon était le mari de Louise D[…], une consœur de travail. C’était très triste en cette belle journée de novembre.

Sylvain et son petit Alexandre


2 commentaires:

  1. Thierry ; le labrador chocolat , sur la dernière photo , n`a pas participé à votre chasse ?
    Il n`aime pas l`eau froide ?

    Claude Pesant

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    1. Bel animal n'est-ce pas!? Il s'agit de Naya, la femelle labrador de mon ami Sylvain. elle est parfaitement entraînée pour le rapport et est même capable de saisir une grosse outarde. Si elle n'est pas venue ce jour-là, c'est qu'à -7C, nous considérions ça un peu frisquet!

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