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mercredi 23 octobre 2013

Compte-rendu chasse à la perdrix du 13 octobre 2013



Comme l’orignal était tué de la veille, la pression était tombée et j’ai pu consacrer mon dimanche 13 octobre à mes enfants pour les emmener faire une chasse au petit gibier. Puisque Sophie était partie toute la fin de semaine avec une amie faire une razzia de magasinage dans le Maine, j’avais les enfants avec moi au chalet de B[…]-sur-M[…]. La veille, ils étaient patiemment restés avec ma mère sans que je puisse leur accorder une seule minute d’attention. Il est des jours comme ça où l’on voudrait se séparer en deux ou parfois même en trois…

Après le dîner, je préparai Eugénie (8 ans) et Geoffroy (4 ans) en leur faisant revêtir leurs vêtements de chasse et leur dossard orange pour la sécurité. Puis, avec mon père, nous partîmes vers la terre à bois. Ce serait en même temps l’occasion de terminer le ramassage de ce que nous avions laissé en plan la veille lors de la chasse à l’orignal.

Chemin faisant, nous arrêtâmes discuter avec un propriétaire du voisinage qui n’avait pas encore récolté son orignal. En parlant avec lui, il nous dit que, la veille, il avait comptabilisé les décharges de carabine qu’il avait entendues à partir de son site de chasse. Tenez-vous bien, il en avait compté 65! Ça faisait quelques orignaux ça! Je profitai de l’occasion pour lui demander la permission de trapper les castors dans la petite rivière qui coulait chez lui; ça, ce sera une autre histoire!

Nous arrivâmes sur place vers 14 h. Le couvert nuageux de l’avant-midi avait disparu, laissant le ciel complètement ensoleillé; les enfants et moi-même étions beaucoup trop habillés pour cette douce température et nous enlevâmes quelques épaisseurs avant de partir chasser. Mon père quant à lui partit de son côté avec le VTT.

Comparativement à la veille, l’ambiance était on ne peut plus relaxe et les enfants étaient vraiment contents d’être là. Pour moi, ce fut un pur moment de bonheur de voir mon Eugénie et mon petit Geoffroy prendre part avec plaisir à la chasse.

Tout en marchant, je leur expliquai des choses sur la forêt et les animaux qui la peuplaient. Un écureuil roux qui rongeait un cône de mélèze, une piste d’ours dans la vase, un arbuste qu’un orignal avait abîmé de son panache, etc. Pour un père-chasseur, c’était vraiment gratifiant de transmettre son savoir à ses enfants…

Et des perdrix? Nous en fîmes lever 8 sans avoir l’occasion de prendre un tir. Pour ma défense, le tapis de feuilles mortes était remarquablement sec et épais, ce qui nous rendait bruyants à l’excès. Au moins, il y en avait et les enfants maintenaient facilement leur attention.

Vers la fin du parcours, nous arrivâmes à un embranchement de sentiers. À gauche pour revenir vers la route et à droite pour nous en éloigner. Comme les enfants ne me semblaient pas trop épuisés, je décidai d’aller faire un tour vers la droite. À peine avais-je fait quelques pas qu’une perdrix décolla sans que je l’aperçoive.

– Avez-vous entendu? Demandais-je aux enfants. Moi, je l’ai entendue, mais je ne sais pas d’où provenait le son.
– Moi je l’ai vu papa. Me répondit Eugénie en me désignant une direction.
– Et bien s’il y en avait une, il y en a peut-être une deuxième…

Je fis deux pas et comme de fait, une deuxième perdrix tenta de fuir en marchant. PAF! Le coup de feu surprit les enfants, mais sans les effrayer. Dans un dernier soubresaut de vie, la perdrix battait frénétiquement des ailes dans les feuilles mortes. Les enfants purent aisément localiser ce sur quoi je venais de tirer. Je commandai à Geoffroy d’aller la récupérer. Du haut de ses 4 ans, il se dirigea tant bien que mal vers la perdrix morte et s’accroupit longuement près d’elle. Au bout d’un instant, il se retourna va nous en levant le pouce et dit: « Yes! Tirée dans tête !»

Bien entendu, je fis quelques photos. Nous étions tous vraiment contents. Nous nous racontâmes notre version de cette histoire de chasse et au final, nous nous entendîmes sur cette version :

Eugénie a localisé la perdrix, papa a tiré dessus et Geoffroy est allé la chercher.



Un vrai travail d’équipe! Sur le chemin du retour, nous papotions gaiement, la chasse était couronnée de succès! En arrivant au camion, nous aperçûmes mon père qui se chauffait au soleil confortablement assis sur une chaise. Les enfants lui racontèrent l’histoire de chasse avec force détails. Aussitôt le récit expédié, ils pressèrent leur grand-père de les emmener faire une balade en VTT!



Sur le chemin du retour, dans le camion, l’air frais de l’automne avait fait son œuvre; les enfants s’endormirent la bouche ouverte!

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