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lundi 21 avril 2014

Une pause… Je me questionne



Cela fait maintenant quelques années que je tiens ce blogue dans lequel je consigne mes histoires de chasse avec rigueur. Les quelques lecteurs ont peut-être remarqué que ma saison 2013 s’est terminée abruptement à la fin d’octobre. Ce fut effectivement le cas.

Le 25 octobre, c’était un vendredi, marquait l’ouverture de la saison de trappage des animaux à fourrure. J’avais pris congé ce jour-là pour aller tendre mes pièges : 24 pièges no 110 pour le rat musqué et 8 pièges no 220 pour le raton-laveur. Ce fut une belle journée. Dès le lendemain, je retournai sur ma ligne de trappe avec mon petit Geoffroy, 4½ ans, avec moi. Le trappage est une activité relaxe et j’avais hâte d’y aller avec un enfant.

Je me trouvais donc dans l’eau d’un ruisseau jusqu’aux fesses à inspecter mes pièges à rats musqués (Geoffroy me suivait du bord) lorsque mon téléphone vibra dans ma poche. C’était un message texte de Sophie. Je me souviens seulement des mots Eugénie, hôpital, glycémie, diabète…

La Terre venait d’arrêter de tourner. Ce fut un moment très triste et difficile à passer. Le diabète de type 1 est une maladie grave, mais qui se traite toutefois bien. Son traitement implique cependant une refonte du mode de vie et une préoccupation quasi permanente. Je me suis mis en arrêt de travail pour une période de 5 semaines, le temps d’apprivoiser cette nouvelle réalité. En tant que parent, ça m’a ébranlé de voir ma fille dont la santé était parfaite avoir une maladie chronique grave. J’étais très triste…

Bon, les choses se replacèrent. Pas comme avant, l’insouciance avait disparu, mais l’idée avait fait son chemin et je m’étais aperçu que ma merveilleuse Eugénie vivrait pleinement sa vie. J’ai médité longuement là-dessus lors de mon congé. Et ce qui m’a le plus aidé fut le fait d’avoir maintenu mes activités de trappage. Je faisais la tournée des pièges en matinée et mes après-midi étaient consacrés au dépiautage de mes prises. Curieusement, j’aimais beaucoup cette tâche qui en rebute plus d’un. Ma récolte pour cette première saison de trappage fut de 2 castors, 4 ratons-laveur, 6 visons et 26 rats musqués. J’étais bien content de ce résultat! 

J’ai également profité de cette pause pour faire le point sur les autres aspects de ma vie; il y avait un certain nombre de choses que je souhaitais changer et ça m’a permis de les verbaliser. J’en ai fait part à ma Sophie et c’est là qu’elle m’a appris vouloir notre séparation. Ce fut une deuxième tuile sur la tête! Rien ne pouvait la faire fléchir, elle était inébranlable dans sa décision.

J’aurais eu le temps d’écrire plusieurs articles pour entretenir ce blogue, mais je n’en avais plus le cœur. D’ailleurs, j’ai réfléchi à la tournure que je souhaitais possiblement donner à ce site. Visiblement, je n’ai pas atteint mes objectifs du départ et certains de mes amis chasseurs furent même choqués par le nom de mon blogue, me croyant prétentieux. Qui peut les en blâmer?

En 4 ans, j’ai beaucoup changé mon style. Je chassais exclusivement la sauvagine alors qu’aujourd’hui, j’ai ajouté le dindon, les prédateurs, l’orignal, le piégeage et l’archerie. Le chevreuil suivra en 2014 et l’ours éventuellement! Le Maître sauvaginier n’est plus seulement sauvaginier!

Alors que faire? Mettre un terme à ce blogue? Le poursuivre tel quel? En créer un nouveau plus général? Moins de récits et plus de techniques?

J’attends vos commentaires!

P.-S. Je crois pouvoir dire que j’ai été mis à l’épreuve ces derniers temps, mais j’estime avoir une relative résilience à ce stade-ci. J’ai encore plusieurs projets cynégétiques et beaucoup de motivation pour les réaliser!








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